En cinquante ans, l’agriculture française a perdu 90 % de ses actifs, et le nombre d’exploitations agricoles devrait continuer à baisser sans discontinuer. Les paysans français vivent une crise des prix que la course à la production ne compense pas. Mais c’est aussi une véritable crise des valeurs qui secoue ceux qui ont été jusqu’ici « choyés par la République ».
« On ne peut plus se baser sur un seul référent », à l’heure où justement deux modèles semblent s’affronter entre ceux qui veulent faire toujours plus grossir les exploitations agricoles et ceux qui prônent des circuits « alternatifs » de vente directe ou de circuits courts.