François Purseigle

Sociologie des mondes agricoles

Sciences en campagne

De l’étude des sociétés rurales à la gestion du vivant, 50 ans de savoirs confrontés

From the study of rural societies to living world. 50 years of contested knowledge

Décade de Ceris/A symposium at Cerisy

19 septembre au 26 septembre 2007

Dans le prolongement du séminaire « Retour sur la sociologie rurale »  que j’ai co-animé durant l’année 2006-2007, j’ai participé, en septembre 2007, à  l’organisation d’une décade de Cerisy (du 19 au 26 septembre 2007) sur le thème : « De l’étude des sociétés rurales à la gestion du vivant. 50 ans de savoirs confrontés » (www.ccic-cerisy.asso.fr). Conduit en partenariat avec un séminaire de recherche piloté par l’INRA autour du thème des catégories du vivant dans la dynamique des connaissances , cette décade a pour fil conducteur la transformation d’un secteur d’activité et d’un milieu dans son rapport aux sciences.

Sans découler directement du séminaire, cette décade a été l’occasion d’en restituer et de mettre en débat ses principaux résultats à travers des approches interdisciplinaires, comparées et intergénérationnelles.

Présidé par Bertrand Hervieu et Bernard Hubert, ce colloque reposait sur une volonté commune : «Comprendre les mécanismes heuristiques de conception et de mise en œuvre de la gestion du vivant à travers les activités agricoles, les sciences et les techniques dans un contexte de transformation de la société française contemporaine ».

En effet, des premiers travaux relatifs à la diffusion des innovations au sein des communautés paysannes à ceux relevant d’une compréhension du fonctionnement cellulaire et de génome, les champs du savoir se sont indubitablement déplacés.

Nous sommes passés en un siècle, d’une sociologie de la gestion de la nature aux sciences sociales de la gestion de la nature par les sciences du vivant.

Au-delà des clivages disciplinaires, la fin de l’ordre éternel des champs constitua le cadre paradigmatique des itinéraires de nombreux chercheurs.

Parce qu’elle a pour cadre l’émergence de nouveaux problèmes affectant l’organisation des campagnes ou parce qu’elles touchent l’homme dans l’intimité de son existence, la sociologie du rural comme les sciences du vivant s’inscrivent dans des champs qui occupent, depuis de nombreuses années, le paysage politique et social.

Comment les connaissances relatives au monde vivant et aux sociétés rurales contribuent à l’émergence de nouvelles catégories de savoirs, mais aussi de problèmes, et deviennent sources d’interrogations tant scientifiques que politiques et sociales ? Tel a été l’enjeu des débats de cette décade.

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